À l'occasion du lancement de la boutique le 2 octobre prochain, je vous encourage à inviter un fantôme!
En effet, en étant "accompagné" de votre accessoire préféré du passé, vous courrez la chance de le présenter ici-même sur mon blog! Parce que oui, malgré l'énervement du lancement, mes yeux de sorcière seront (encore & toujours) à la chasse aux fantômes!
ps. pour rencontrer mes "fantômes" préférés... visitez le blog de la charmante Duff de Jean Jean Vintage! (vous n'avez qu'à cliquer sur l'hyperlien... magie magie!)
Afin de célébrer son 24ième anniversaire, mon amie Maude nous a reçu dans sa demeure familiale... une maison centenaire située face à un champ et gardée par un saule pleureur. Je laisse aux photos le soin de vous raconter la magie de l'endroit!
Je devais avoir 10 ans
lorsque je rencontrai Ingrid Bergman pour la première fois. J'étais aller
porter la fiche des présences de ma classe au bureau du directeur, lorsque ce
dernier s’empressa de quémander mon nom. Timide, je lui répondis et aussitôt il
s'exclama: "Oh! Ingrid! Comme la belle Ingrid Bergman!". À 10 ans, j’en
connaissais très peu sur l’histoire du cinéma et alors j'hochai la tête, tout
en bafouillant un "oui... sûrement Monsieur". Il m'expliqua alors qu'il
admirait beaucoup cette actrice suédoise qui avait été très populaire à une autre époque...
Je crois que c'est à partir de cette époque que je commençai à
m'imaginer des ancêtres suédois; je devais forcément avoir des aïeuls nordiques
pour avoir la chance de porter ce prénom intrigant. Mais la vérité est que je
n'ai jamais eu la moindre goutte de sang suédois. Ma maman, une belle
brunette, avait eu le coup de foudre pour le prénom que portait une camarade de
classe et plusieurs années plus tard, alors qu'elle attendait son premier enfant, elle savait qu'elle mettrait au monde une fillette aux cheveux clairs
et aux yeux bleus qui porterait ce prénom. Elle n'en a jamais douté.
Lorsqu'à l'adolescence je travaillai sur un scénario de film amateur avec ma
soeur et ma cousine, je n'hésitai pas à imaginer que le premier rôle féminin
serait celui d’une jeune suédoise faite prisonnière. À la bibliothèque de mon
petit village, je réussis même à dénicher un petit livre sur la Suède, dans
lequel se trouvait un semblant de méthode de langue suédoise. Cette petite
base, croyais-je, suffirait à rendre mon personnage crédible. C'est ainsi que dans
ma tête, cette jeune suédoise crachait au visage d'un soldat en lui criant
"Aldrig!" (Jamais!). C'est le seul mot suédois que j'aie jamais
appris, puisque ce projet cinématographique mourut sur papier quelques jours
plus tard.
Mais rêveuse, je continuai de contempler des photos d’Ingrid
Bergman en me cherchant dans ses traits. Et même encore aujourd’hui, en
lisant ses mémoires, je ne peux m’empêcher d’avoir l’impression d’y lire ma
vie...
J’utilise si souvent le mot magie que je songe à le faire breveter.
Si une amie a un mal de gorge, je lui dis : “mets un quartz dans un
verre d’eau à la lumière de la lune et bois l’eau dès ton réveil”.
Je m’amuse à trouver toutes les déclinaisons possibles de la chanson
« I Put a Spell on You » sur YouTube.
Et depuis quelques mois, un chat errant me suit à la trace et a élu
domicile sous mon balcon.
De plus...
Mon collier-vitrail représentant « Lamia » du
peintre préraphaélite John W Waterhouse est non seulement original, mais il me
sert aussi d’amulette lorsque mon amie magique est au loin. Merci
Edith !
(Un circle scarf aussi c'est très witchy, surtout si on le transforme en mignon capuchon!)
J’ai trouvé cette bague, la « Hudson Valley Lady », chez un petit antiquaire au pied des Catskill Mountains dans l’État de New York. Toute bonne sorcière qui se respecte doit posséder un camée ! Mais celui-ci sera bientôt pour vous car…
… j’ai déjà le mien ! Merci à ma sœur
Elisabeth qui me l’a déniché à Nothing Hill.
Ma solution pour transporter des portes-bonheurs ou des petits parchemins d'incantations? Un vieux "locket"! En ce qui me concerne, je m'en sers pour porter sur mon coeur des pierres ramassées sur les tombes de Jim Morrison et de Jack Kerouac. Eh oui!
Finalement, grâce à Josiane de Ton Petit Look, je suis maintenant obsédée par la boutique Dolls Kill, qui offre
une panoplie de vêtements « witch approved ». Des cheveux de feu, un pentagramme et un chat. Tout ça résume assez bien
ma vie ces temps-ci, non?
Le weekend dernier, j’ai eu la chance de
partir à la découverte de la Vallée de l’Hudson, dans l’État de New York.
Au
programme : tournée d’antiquaires et de boutiques vintage pour vous
dénicher des amis fantômes, visite du « très modeste » manoir de 54
pièces de la famille Vanderbilt dans Hyde Park et promenade à Woodstock avec du
Jimi Hendrix dans les oreilles. Pour couronner le tout, Basilica Hudson s’est transformée en machine à voyager dans le temps le soir de Pâques
afin de nous transporter dans les années 90. Après une lecture de Letters to Kurtpar Eric
Erlandson et de la projection du documentaire Hit so Hard sur la
vie de l’extraordinaire Patty Schemel, ces deux anciens membres de Hole nous
ont livré une performance musicale en compagnie de la très magique Melissa Auf der Maur. Hello les frissons !
Bref, une escapade parfaite au pied des
Catskill Mountains…
et dans le passé!
Et voici en prime mon entrevue de l'année dernière avec Melissa Auf der Maur pour l'Anthropolama (le journal des étudiants en anthropologie de l'Université de Montréal).
À lire ou à relire... pour une autre escapade vers le passé!